hasard du calendrier, j’en ai vu trois cette semaine, alors qu’il n’y a
rien les deux prochains mois. Mais que du bon : Emilie Simon, Depeche
Mode, Archive.
Archive que j’attendais depuis quelques années,
vu que je n’ai pas pu y aller en 2007, ni en 2009. Hé bien je n’ai pas
été déçu. Rien que le concert était terrible : bon son, public en
délire, projections vidéos intéressantes, setlist faisant la part belle
aux morceaux de la bombe Controlling Crowds… Seul bémol : l’absence
d’Again dans la setlist. Si j’en crois les conversations dans le
public, je n’ai pas été le seul à la regretter.
Je ne vois
qu’une solution. Je vais être obligé de me taper toutes leurs futures
tournées jusqu’à ce que j’ai la chance de voir Again un jour en live.
Mais cerise sur le concert : via la
newsletter, j’ai experimenté le système Concert Live avec lequel le
groupe a passé un accord sur deux dates pour la commercialisation d’un
enregistrement live. Ils enregistrent le concert, le pressent, et 1/2
heure après la fin du concert (oui compte une bonne 1/2 heure, car
c’est la rançon du succès : c’était un joyeux bordel autour du stand
pour récupérer son CD), tu repars avec le double CD live en poche du
concert auquel tu viens d’assister. C’est déjà fort. Mais en plus je
m’attendais à un truc un peu cheap, et non : joli packaging et
enregistrement de qualité, où (bonheur) la basse ressort bien. Pour le
prix d’un disque ordinaire.
Et là un doute m’assaille : si une
petite structure arrive à réaliser ce tour de force, les majors ne
nous survendraient-elles pas certains disques ? En d’autres termes
(petit problème mathématique pour mon neveu qui appartient à la génération MP3) : si
l’enregistrement live d’un concert joué il y a un 1/4 d’heure vaut 25
€, combien devrait valoir le disque d’un concert joué il y a 30 ans et
archi-rentabilisé depuis ?
Je ramasse les copies dans 2 heures.
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