Ne pas se calmer sous prétexte qu’on a trente ans

Ce week-end, direction l’Hérault pour fêter nos trente ans avec mes potes de l’INSA de Rouen. Un gîte, trente personnes dont dix-neuf nouveaux trentenaires, et ô miracle, un seul bébé (et allez, j’ajoute une femme enceinte pour être exhaustif). C’est dire si on s’est bien lâché.
 
Je ne sais pas ce qui faisait le plus plaisir, revoir les gars les filles, constater que pratiquement tout le monde était venu et que le groupe reste uni, avoir enfin une journée complète de soleil, se prouver qu’on savait toujours faire la fête…
 
Quand on se bourre la gueule au champagne, le tout est de rester raffiné tout au long de la soirée. Exemple avec la chanson d’Alexis, beuglée à intervalles réguliers :
"Et on s’en fout / d’attraper la vérole / Et on s’en fout / pourvu qu’on tire un coup / Avec avec / La femme des autres"
 
Et puis, il ne faut pas hésiter à céder à la facilité, c’est ce qui nous rapproche encore de l’adolescence.
Nous logions à quelques kilomètres de Bez, charmante commune de l’Hérault qu’on a traversée plusieurs fois pour aller se balader, et qui nous a inspiré de succulentes saillies dont voici un florilège :
"On aurait du prendre un caméscope, on aurait fait un film de Bez."
"J’irais bien à l’école de Bez, je suis sûr qu’on y apprend plein de trucs."
"Ca y est, là, on est au moins à 1/4 d’heure de Bez, non ?" 
"T’habites à combien de kilomètres de Bez ?" (marche aussi avec Tours)
 
Cet article a été publié dans Déjouer les pièges de la jungle. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire